Le nombre de véhicules électrique croit de jour en jour en Europe. Néanmoins, leur fabrication et leur cycle de vie comporte un point de faiblesse : le recyclage des batteries. Mais en la matière, la Suisse semble déjà avoir trouvé la solution !
La Suisse optimise le recyclage des batteries des voitures électriques
Que faire de la batterie d’un véhicule électrique en fin de vie ? En Suisse, on la recycle : jusqu’à 97 % des matières actives peuvent être récupérées grâce à plusieurs entreprises locales.
La Suisse a demandé aux importateurs de voitures électriques de prendre en charge le recyclage des batteries sur tous les plans : organisation, opérations, financier. Ainsi, les importateurs dont L’Auto Suisse (association des importateurs officiels d’automobiles en Suisse) ont fondé une société coopérative : Sestorec.
En 2023, les membres de Sestorec ont récupéré 600 tonnes de matériaux, dont une partie a été exportée pour les fabricants de batteries. 2 800 batteries ont également été réparées. Batrec, entreprise spécialisée dans le recyclage de déchets dangereux, a aussi recyclé 30 tonnes de matériaux issus des batteries.
Le recyclage des batteries, un des points clés pour le développement de la voiture électrique
D’ici à 2035, l’Europe compte interdire la vente de voitures thermiques. Pour favoriser le développer de la voiture électrique, de nombreux dispositifs et coups de pouce financiers ont été mis en place. Les investissements dans les infrastructures de recharge sont également importants.
Mais l’enjeu du recyclage des batteries est crucial : pour réduire au maximum l’empreinte carbone de la voiture électrique, il faut s’attaquer aux batteries. En effet, l’extraction des matériaux rares nécessaires à la fabrication d’une batterie est extrêmement polluante. En recyclant davantage de batteries, la voiture électrique se verdit encore plus.
Par ailleurs, la Suisse n’est pas le seul acteur à investir dans le recyclage des batteries. Redwood Materials, entreprise fondée par l’ex-CTO de Tesla, a ouvert une au Nevada (États-Unis) pouvant recycler l’équivalent de 250 000 batteries de véhicules électriques par an. Un défi lorsque l’on sait que la Chine est toujours très largement leader dans le domaine.
La voiture électrique a le vent en poupe, poussée par de nombreux dispositifs financiers. On peut bien entendu l’acheter comptant, mais il existe d’autres alternatives de financement. Crédit, LOA ou LLD, Yespark vous dit tout sur les différents modes de financement pour une voiture électrique.
Les différents modes de financement
Le crédit auto
La première solution pour financer une voiture électrique est le crédit auto. Avec un crédit auto, vous pouvez emprunter jusqu’à 75 000 euros à taux fixe, pour une durée de 12 à 72 mois.
L’avantage de cette méthode est qu’elle permet d’emprunter 100 % de la valeur du véhicule à acquérir, avec ou sans apport personnel.
La LOA (location avec option d’achat) pour voiture électrique
La location avec option d’achat ou LOA, souvent appelé “leasing”, est une autre méthode populaire. Elle permet de louer un véhicule neuf ou d’occasion en payant un loyer mensuel. Généralement, la durée du contrat de location s’étend de 24 à 60 mois.
À la fin de ce dernier, le locataire peut devenir propriétaire du véhicule via une option d’achat. Habituellement, il reste à payer entre 5 et 10 % de la valeur non amortie du véhicule pour l’acquérir.
Aujourd’hui, la location avec option d’achat représente 82 % des financements des véhicules neufs et 23 % pour les véhicules d’occasion (données ASF 2019). De nombreux modèles sont proposés, n’hésitez pas à vous rendre auprès de votre concessionnaire ou de regarder sur Internet pour voir des voitures électriques en LOA.
La LLD (location longue durée)
La dernière option est la location longue durée (LLD), qui est à ne pas confondre avec la LOA. Dans ce cas de figure, l’automobiliste loue contre un loyer mensuel une voiture électrique. La durée de location et le kilométrage maximum sont fixés par l’organisme louant le véhicule. La durée de location est similaire à une LOA, entre 24 et 60 mois.
Normalement, à la fin de la location, le véhicule est restitué à son propriétaire. Toutefois, dans certains cas, il est possible d’acheter le véhicule si le propriétaire accepte la négociation. Le prix est indexé sur le prix du marché et la somme dépensée par le locataire durant le contrat de location.
Les aides à l’achat d’un véhicule électrique
Le bonus écologique
Le bonus écologique pour l’achat de voitures neuves en France est une aide financière destinée aux véhicules avec une faible empreinte carbone, exclusivement électriques ou à hydrogène.
Plusieurs critères sont à respecter pour pouvoir en bénéficier :
le coût d’acquisition doit être inférieur à 47 000 euros ;
le véhicule ne doit pas avoir été immatriculé auparavant ni cédé avant d’avoir parcouru au moins 6 000 km ;
le véhicule doit avoir une masse inférieure à 2,4 tonnes ;
des conditions spécifiques sont appliquées selon le revenu fiscal et la région.
Le montant du bonus est de 27 % du prix TTC, plafonné à 4 000 euros pour les ménages dont le revenu fiscal de référence par part est supérieur à 15 400 euros. Il est plafonné à 7 000 euros pour les ménages dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 euros.
La prime à la conversion
La prime à la conversion en France est conçue pour encourager l’achat de véhicules moins polluants par les particuliers. Elle s’applique à l’achat ou la location de voitures neuves ou d’occasion qui répondent à des normes environnementales spécifiques :
le coût d’acquisition doit être inférieur à 47 000 euros ;
le véhicule doit avoir une masse inférieure à 2,4 tonnes ;
Les montants varient en fonction des émissions du véhicule et du revenu fiscal de référence du ménage. La prime est plus élevée pour les résidents des zones à faibles émissions et ceux qui remplacent des véhicules très polluants. Voici un récapitulatif :
jusqu’à 5 000 € pour l’acquisition d’un véhicule électrique neuf ou d’occasion ;
jusqu’à 3 000 € pour l’acquisition d’un véhicule Crit’Air 1 d’occasion dont les émissions de CO2 sont inférieures ou égales à 132 g/km.
La prime à la conversion en France offre aussi une majoration de 1 000 € pour les personnes habitant ou travaillant dans une zone à faibles émissions. Si une aide locale est également attribuée, la majoration de la prime à la conversion peut être augmentée du même montant que l’aide locale, dans la limite de 2 000 € supplémentaires.
La prime à la conversion et le bonus écologiques sont cumulables. Attention cependant, depuis le 1er janvier 2023, une personne physique ne peut bénéficier de ces bonus qu’une fois tous les 3 ans.
Le bailleur social Paris Habitat se positionne en faveur de l’usage du vélo pour les trajets domicile-travail. Son objectif est d’atteindre les 3 000 salariés à vélo.
Le bailleur social Paris Habitat veut développer l’usage du vélo chez ses salariés
Grâce à un forfait mobilité durable (FMD), 150 salariés de Paris Habitat ont déjà opté pour leur vélo pour leurs trajets domicile-travail. Mais le bailleur social ne compte pas s’arrêter là. D’ici à 2025, l’objectif est d’atteindre 28 % des salariés à vélo pour ces déplacements quotidiens.
« Le FMD a bénéficié d’un très bel accueil par les salariés et, en partie grâce à l’accompagnement de BeeToGreen. Nous constatons une augmentation significative du nombre de cyclistes au sein de l’entreprise. Nos parkings sont presque pleins, et nous avons dû accélérer l’agrandissement et la création de nouvelles infrastructures. Preuve que cette politique volontariste porte ses fruits ! », allègue Caroline Delaveau-Pieracci, responsable performances développement durable chez Paris Habitat.
Faciliter l’usage du vélo
BeeToGreen, service de location et vélos et trottinettes, a mis en place une plateforme proposant aujourd’hui un panel de vélos de 150 marques aux salariés de Paris Habitat. De plus, ce référent vélo accompagne les collaborateurs dans le choix du modèle en fonction de leurs besoins et pratiques.
BeeToGreen aide aussi les utilisateurs à bénéficier des différentes aides relatives à l’acquisition d’un cycle, comme le FMD. Chez Paris Habitat, il est de 500 € par an et par collaborateur. Il s’utilise via le système de paiement Swile, qui peut servir au règlement des frais de déplacement.
Le stationnement des vélos, un enjeu crucial pour le développement de la pratique
Enfin, le spécialiste de la location de vélos peut également prodiguer ses conseils en matière de stationnement des vélos. En effet, la sécurité de la solution de stationnement est cruciale pour les vélos, ces derniers étant très souvent sujets à des vols ou des dégradations.
Si une entreprise recherche une solution de stationnement sécurisée pour inciter ses salariés à se déplacer à vélo ou garer une flotte de vélos, Yespark peut répondre à ses besoins ! Yespark propose une solution de stationnement adaptée aux flottes de vélos et vélos cargos.
Nous pouvons vous accompagner sur l’installation d’un parking vélo pour un déploiement sur mesure. Nos places sont sécurisées grâce à des arceaux et abris vélos, les accès sont 100 % digitalisés et les prix compétitifs !
En mars dernier, une nouvelle politique de stationnement avait été adoptée à Lyon. Elle devait entrer en vigueur le 1er juin prochain, mais a finalement été mise en place ce mardi 11 juin. Voici un récapitulatif des changements, et notamment des nouveaux “tarifs SUV”.
Les nouveaux tarifs visiteurs comprenant les “hausses SUV”
Avant le 11 juin 2024, les tarifs de stationnement à Lyon étaient divisés par zones, Tempo et Presto. La zone Presto concernait le stationnement de courte durée, tandis que la zone Tempo, moins chère, était destinée à la moyenne durée. Cette mesure a été prise par la mairie écologiste pour “garantir un meilleur partage de l’espace public”.
Désormais, ces zones n’existent plus et le stationnement payant est indexé sur le poids du véhicule. Voici les nouveaux tarifs :
Durée de stationnement
Tarif réduit (véhicules de <1000 kg ou électriques)
Tarif standard
Tarif majoré (véhicules >1525 kg ou hybrides rechargeables >1900kg ou électriques >2100kg)
1h
1 €
2 €
3 €
2h
3 €
6 €
9 €
4h
12 €
14 €
21 €
7h
18 €
26 €
39 €
10h/FPS
35 €
55 €
80 €
Les nouveaux tarifs résidents
Pour les résidents, les tarifs changent également. Auparavant, le stationnement résident à Lyon proposait un tarif unique de 20 euros par mois pour se garer à proximité de son domicile. Désormais, trois nouvelles tranches de prix entrent en vigueur, toujours en fonction du poids du véhicule. Les trois tranches sont les suivantes :
Tarif réduit : véhicules thermiques de moins de 1 000 kg, électrique de moins de 2 100 kg, Solidaire et Familles nombreuses ;
Standard : thermiques de 1 000 à 1 525 kg, hybrides rechargeables de 1 000 à 1 900 kg ;
Majoré : thermiques de plus de 1 525 kg, hybrides rechargeables de plus de 1 900 kg, électriques de plus de 2 100 kg.
En ce qui concerne le tarif “Solidaire”, il s’adresse aux foyers dont le revenu par part est inférieur à 13 800 euros par an.
Voici les tarifs :
Tarif réduit
Tarif standard
Tarif majoré
15 €
30 €
45 €
Enfin, pour les professionnels, de nouveaux tarifs sont également en vigueur. Ils sont dégressifs selon la taille de la flotte de véhicule et le type de motorisation. Enfin, les professionnels des secteurs du dépannage, de la construction, de la santé ainsi que les artisans et commerçants pourront profiter d’un abonnement annuel ou mensuel à un prix avantageux pour se garer plus facilement à Lyon.
Besoin de trouver une place de parking à Lyon ? Choisissez Yespark !
Vous êtes concerné par ces nouveaux tarifs et risquez de payer plus cher votre stationnement ? Face à l’augmentation des prix du parking à Lyon et au manque de place en ville, Yespark vous propose de réserver une place de parking pour quelques heures, ou de la louer au mois !
Pour mieux stationner avec Yespark, rien de plus simple ! Il suffit de créer un compte sur notre site ou notre application, puis de choisir le parking qui vous convient. Vous pourrez ensuite accéder à votre place en ouvrant la porte du parking grâce à un bouton dédié dans l’application ou un badge que nous vous transmettons. Vous profiterez aussi de nombreux avantages :
essai gratuit de 2j (longue durée) ;
marge de 15 min avant et après réservation si vous choisissez une place moyenne durée ;
Depuis 2022, le marché automobile français accuse de sa première vraie baisse. Les groupes français connaissent des baisses, tandis que la voiture électrique a cessé de progresser.
Les constructeurs français en baisse, Toyota s’envole
141 298 voitures ont été vendues en France en mai 2024, contre 145 536 à la même période en 2023, soit un repli de 2,91 %. D’après la PFA (Plateforme automobile), qui a publié ces chiffres, ceci serait notamment dû à la fin du leasing social ainsi qu’une hausse du nombre de commandes (+4,5 % en avril 2024), qui pourrait engendre une hausse du marché d’ici à la fin de l’année.
Côté constructeurs, Stellantis boit la tasse avec un recul de 10,1 % (-11,8 % pour Peugeot, -9,5 % pour Citroën, -39,6 %, +27,9 % pour Opel). Le groupe Renault est moins touché, mais accuse tout de même d’une baisse de 4,7 % (-15,3 % pour Dacia, +0,4 % pour Renault). C’est Toyota qui réalise la hausse la plus importante, à +32,7 % ! Voici un récapitulatif des chiffres de mai 2024 :
Renault : 26 250 ventes (+0,4 % sur un an ; 18,6 % de parts de marché)
Peugeot : 19 695 (-11,8 % ; 13,9 %)
Dacia : 10 597 (-15,3 % ; 7,5 %)
Toyota : 9 860 (+31,3 % ; 7 %)
Citroën : 8 911 (-9,5 % ; 6,3 %)
Opel : 4 204 (+27,9 % : 3 %)
Fiat : 2 809 (-27,7 % ; 2 %)
DS : 1 360 (-39,6 % ; 1 %)
Jeep : 915 (+20,1 % ; 0,6 %)
Lexus : 519 (+ 65,3 %, 0,4 %)
Alfa Romeo : 295 (+19,9 % ; 0,2 %)
Alpine : 235 (-17,8 % ; 0,2 %)
Abarth : 103
Masterati : 12
Autres : 55 518 (-1,2 % ; 39,3 %)
Stagnation de l’électrique et progression de l’hybride
Côté voitures électriques, le marché stagne. Elles représentent 17 % des parts de marché, la même proportion qu’en avril. En outre, la progression par rapport à mai 2023 n’est que de 1 %. Dans le détail, les ventes par motorisation se répartissent comme suit :
Essence : 30 %
Hybride : 19 %
Électrique : 17 %
Mild-hybride : 15 %
Diesel : 8 %
Plug-in hybride : 7 %
GPL : 4 %
Au total, 60 % du marché actuel en France est soit hybride, hybride rechargeable, mild-hybride ou électrique, contre 48 % en mai 2023.
La 208 maintient sa position de leader
En termes de modèles, la 208 domine très largement le classement. Depuis le début de l’année, Peugeot a réussi à en vendre la bagatelle de 44 519 modèles ! À titre de comparaison, la Clio V, deuxième modèle le plus populaire, n’a été écoulée qu’à 38 295 unités. Voici le top 10 des ventes par modèles depuis le début de l’année 2024 :
Peugeot 208 II : 44 519 (6,1 % de parts de marché)