L’utilisation d’un parcmètre est très simple : une fois votre véhicule stationné, il vous suffit de payer le montant correspondant à la durée de stationnement que vous souhaitez pour votre véhicule. Une fois que vous avez réglé, le parcmètre vous fournit un ticket de stationnement précisant :
Vous devez déposer ce ticket derrière le pare-brise avant de votre véhicule, bien en évidence et côté trottoir. Il servira aux forces de l’ordre à vérifier que vous êtes bien en règle en cas de contrôle.
Lorsque la limite de temps pour laquelle vous avez payé votre stationnement est atteinte, vous pouvez racheter un ticket ou quitter l’emplacement avec votre véhicule. En cas de non-paiement ou d’oubli, vous pouvez être sanctionné par un forfait post-stationnement et un enlèvement de votre véhicule.
L'invention du parcmètre, attribuée à Carl Magee, remonte à 1935, à Oklahoma City aux États-Unis. Son objectif était de limiter le stationnement prolongé dans les zones commerciales et favoriser l'utilisation de parkings dédiés ou garages individuels. Rapidement adopté par d'autres villes, en 1945, 431 villes américaines en étaient équipées, soit environ 200 000 unités. Par la suite, les parcmètres se sont répandus dans les villes européennes, canadiennes et d'autres pays développés.
À Paris, les parcmètres furent introduits le 6 octobre 1971. La gestion du stationnement payant a été mise en place par les autorités publiques dans de nombreux pays pour réguler le stationnement et générer des revenus supplémentaires pour les administrations locales. Les parcmètres ont progressivement été remplacés par des horodateurs.
Le parcmètre a également marqué la culture populaire. La bande dessinée "Gaston" met en scène Gaston Lagaffe dans une "guerre des parcmètres" contre l'agent Joseph Longtarin. Franquin, l'auteur de la série, exprime sa propre aversion pour les parcmètres à travers cette histoire. Le journal Spirou soutient cette idée avec des autocollants créés pour être collés sur les voitures, sur lesquels Gaston déclare : "Tu as payé pour rouler, maintenant paye pour t'arrêter".
Les horodateurs et les parcmètres ne doivent pas être confondus. Bien qu'ils aient tous deux pour objectif de réguler le stationnement et de permettre le paiement du stationnement, leur fonctionnement diffère.
Un parcmètre gère uniquement le paiement d'une ou deux places de stationnement au maximum, alors qu'un horodateur peut couvrir un plus grand nombre d'emplacements.