Le stationnement est défini par l’article R110-2 du Code de la route : « une immobilisation d’un véhicule sur la route hors des circonstances caractérisant l’arrêt ».
On considère qu’un véhicule stationne dès lors qu’il est immobilisé et que le conducteur ne se trouve pas au volant où à proximité immédiate.
Le stationnement ne doit pas être confondu avec l’arrêt est également défini par l’article R110-2 du Code de la route : « une immobilisation momentanée d’un véhicule sur une route durant le temps nécessaire ». Les situations d’un arrêt sont les suivantes :
L’arrêt est caractérisé par la capacité du conducteur à déplacer rapidement le véhicule si besoin. Il doit donc se trouver au volant ou à proximité immédiate du véhicule.
Quelques règles générales sont à respecter quant au stationnement et à l’arrêt d’un véhicule. Un principe de base est toujours à observer : le stationnement ne doit pas gêner la circulation des autres usagers.
Voici la réglementation :
L’arrêt et le stationnement doivent être effectués à droite, dans le sens de la marche et le long du trottoir. Il est donc interdit à gauche. Vous pouvez aussi vous garer sur les places et parkings dédiés.
Dans une rue à sens unique, vous pouvez stationner à droite et à gauche, le long du trottoir ainsi que dans les places de stationnement et parkings.
De nuit ou si la visibilité est mauvaise, et si la chaussée n’est pas éclairée, vous devez vous stationner avec les feux de position avant et arrière allumés.
Hors agglomération, vous devez vous stationner sur l’accotement à droite. Vous pouvez aussi vous garer sur l’accotement à gauche si l’accotement droit est impraticable ou s’il n’est pas assez large.
Le stationnement est interdit dans plusieurs situations définies par le Code de la route, même en l’absence de signalisation :
Ces situations donnent lieux à plusieurs types de stationnement interdits :
Ces situations vous exposent aussi à des amendes de stationnement, voire à l’enlèvement du véhicule par la fourrière.
À savoir que dans certains cas de stationnement gênant, l’arrêt reste toléré :
Dans ce cas, il est interdit de stationner du 1er au 15 du mois d’un côté de la chaussée, et du 16 au 31 de l’autre côté. Cette interdiction prend effet à partir du panneau de signalisation (voir ci-dessous) jusqu’à la prochaine intersection ou jusqu’au panneau de fin de zone.
La règlementation concernant le stationnement dans une zone est souvent indiquée par des panneaux de signalisation. Si vous rencontrez d’un de ces panneaux, vous devrez respecter certaines règles. Voici la liste des panneaux de stationnement :
En France, certaines communes proposent des abonnements de stationnement à moindre prix à leurs résidents. Une fois abonné, un résident dispose d’une carte de stationnement résidentiel, qui doit être placée du côté droit derrière le pare-brise du véhicule.
Quelques démarches administratives sont à suivre pour l’obtenir. Sa durée de validité varie généralement de 1 mois à 3 ans. Elle donne droit à son détenteur de stationner pour moins cher dans les rues à proximité de son domicile.
Stationner en voirie peut être un véritable casse-tête pour les usagers de la route. Pour vous affranchir de cette contrainte, pourquoi ne pas louer une place de parking ? Cela vous permettra de gagner du temps en vous évitant de chercher une place. De plus, vous réaliserez des économies en évitant les tarifs souvent élevés du stationnement dans la rue ou en parking public. Enfin, cela offrira à votre véhicule une protection supplémentaire contre les risques liés aux intempéries, au vol ou au vandalisme.
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