2021 est une année chargée en réforme et en changement relatif à notre mobilité. De nouvelles règles strictes font leur apparition concernant les véhicules polluants principalement. On retrouve également la mise en place de plusieurs aides financières pour encourager les automobilistes à changer de voiture et pour opter pour un modèle électrique ou hybride rechargeable.
Dans cet article vous retrouverez toute l’actualité relative à l’utilisation des voitures, des aides et également tous les changements auxquels vous devrez vous convertir.
Une prime à la conversion toujours utilisable
La prime à la conversion a été mise en place le 30 juin 2020.
Cette prime avait un double objectif encourager les automobilistes propriétaires d’une voiture polluante à changer de voiture pour opter pour un véhicule plus respectueux de l’environnement, et le second était de relancer l’économie dans le secteur de l’automobile et notamment pour aider les constructeurs qui ont soufferts de la crise du coronavirus.
Les montants de cette prime à la conversion devaient changer en janvier 2021, cela ne se fera qu’au 1er juillet 2021. Pour profiter de la prime à la conversion, il faut respecter plusieurs critères.
Le bonus écologique : un délai prolongé
Tout comme la prime à la conversion, le bonus écologique demeure inchangé jusqu’au 31 juillet 2021. On peut imaginer que cet été de nouveaux barèmes seront mis en place. Les voitures électriques et hybrides rechargeables sont concernés par cette aide financière.
A partir du 1er juillet 2021, le bonus sera rabaissé de 1000 € à voir si de nouveaux changements sont prévus.
Les aides financières pour l’achat d’une voiture électrique restent donc importantes, et vous retrouverez dans nos articles différentes informations concernant toutes les aides liées à l’achat d’un véhicule propre (électrique ou hybride).
Bonus-malus écologique en 2021
Le bonus-malus a évolué en 2021 évolue et vient discriminer les voitures polluantes en les taxant. Chaque année ce malus va évoluer en ne laissant qu’à la fin le choix d‘achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable.
Le malus peut augmenter jusqu’à 30 000 € lorsque le véhicule émet 219 g ou plus par kilomètre. On sait déjà que le malus va évoluer pour les deux prochaines années :
- En 2022 le malus sera appliqué aux véhicules qui émettent plus de 128 grammes de CO2/km. Le malus s’élèvera à 40 000 € en 2022 pour les véhicules émettant plus de 223 grammes de CO2/km
- En 2023, le malus s’élèvera à 50 000 € pour les véhicules les plus polluants et le malus s’appliquera aux véhicules qui émettent 123 grammes de CO2/km en 2023.
Par ailleurs, un nouveau « malus au poids » sera mis en place à partir du 1er janvier 2022. Il concerne les véhicules neufs pesant plus de 1,8 tonne. Son tarif unitaire sera de 10 € par kilogramme.
De nouveaux radars font leur apparition
Pour limiter la pollution atmosphérique, de nouvelles règles apparaissent. Cela passe par la mise en place de crit’air dans de nouvelles villes, la mise en place de zones à faible émission, et de radars antivoiture polluante (ou voiture anciennes).
Enfin concernant les radars qui évaluent la vitesse, ils seront de plus en plus nombreux sur le territoire français. Il y en aura 4 700 au total sur les différents axes routiers. Cela représente un investissement de 58 millions d’euros. Une partie dans de nouveaux radars-tourelles et leur version miniaturisée en mode « urbain ».
Les grands excès de vitesse ont été très nombreux en 2020 notamment pendant le confinement. Sur les 450 en circulation en 2021, pas moins de 223 seront confiées à des entreprises indépendantes.
Le prix des péages et de l’essence
Le prix des péages a quelque peu augmenté au 1er février. Cela concerne les grands axes autoroutiers. La hausse serait de 0,44%.
Concernant l’essence, du fait de la crise du coronavirus l’utilisation de la voiture est moindre. Ainsi moins de demandes et une grande offre de l’essence font que les tarifs sont plutôt bas. Depuis peu, le prix de l’essence à la pompe augmente peu à peu. Aucune nouvelle taxe n’est prévue à ce sujet.
Le retour du 90 km/h ?
Il y a deux ans, pour des raisons de sécurité, la vitesse maximale sur les départementales a été abaissée de 90 km/h à 80 km/h. 59 départements ont voté pour remettre en place le 90 km/h. 37 départements restent toutefois opposés à remettre le 90 km/h en place.
Beaucoup de critiques ont été faites au sujet de cette baisse de limitation de vitesse notamment sur les résultats que cette baisse de 10 km/h devait apporter. Le fait est que les comptes n’y seraient pas :
- peu de vies sauvées ou aucune preuve que c’est lié ;
- aucun chiffre sur la variation des émissions de C02 ;
- 10 km/h moins vite permettrait de descendre le volume d’un décibel, autrement dit une valeur imperceptible pour nous.
L’obligation d’avoir des pneus hiver pour certains automobilistes
Pour l’hiver prochain en 2021, le port de pneus hiver sera obligatoire dans les régions de France dites montagneuses. 48 départements sont concernés dans les régions suivantes : la Corse, le Massif central, les Vosges, les Pyrénées, les Alpes et le Jura. Ce sont les préfets qui décideront quelles sont les communes concernées et à quelle période de l’année il sera obligatoire de circuler avec des pneus hiver.
Des taxes pour les véhicules d’entreprise :
Le gouvernement souhaite donc que les entreprises investissent dans des voitures électriques ou hybrides, des véhicules propres. Les véhicules immatriculés à partir de mars 2020 qui combinent électrique et diesel sont assimilés à un véhicule uniquement diesel lorsqu’ils émettent plus de 120 g/km de CO². Les autres véhicules qui combinent électrique et diesel sont assimilés à un véhicule uniquement diesel lorsqu’ils émettent plus de 100 g/km de CO².
Des exonérations sont également possibles notamment pour la liste des véhicules suivants :
- Vente (voitures des négociants en automobile par exemple) ;
- Location, si l’objet de la société est la location de véhicules ;
- Transport à la disposition du public (taxis et VTC, par exemple) ;
- Enseignement de la conduite automobile (auto-école) ou aux compétitions sportives (sauf pour les entreprises de pilotage sportif sur circuit qui sont imposables) ;
- Usage agricole ;
- Usage exclusivement commercial ou industriel.
D’autres nouvelles informations devraient arriver concernant la circulation des véhicules au premier trimestre de 2021. Paris pourrait ainsi être limité à 30 km/h et la limitation de vitesse des grands axes pourrait baisser à 50 km/h.