En 2019, Malakoff Humanis recensait en France 38% de salariés exerçant leur activité en télétravail. Désormais, la situation a bien évolué. Fini le temps des neuf heures seul devant un poste fixe, dans une pièce de huit mètres carré.
Selon une étude menée par Moodwork au premier trimestre 2022, on observe que 82% des salariés en France plaident pour un mode hybride (mi présentiel, mi télétravail). Ils sont d’ailleurs 68% à pratiquer le télétravail, à raison d’au moins 2 jours par semaine.
Face à ces changements, la place du bureau est nécessairement remise en cause. N’étant plus indispensable à la réalisation des tâches et donc à l’atteinte des objectifs, quel rôle lui attribuer ?
Les bureaux d’entreprise se redéfinissent maintenant au-delà de leur simple fonction utilitaire. Ils prennent un rôle plus large, celui d’incarner la culture d’entreprise en étant :
Attractifs : équipements, salles de réunion, cuisine…
Agiles : flex-office, espaces modulables et connectés.
Unificateurs : espaces de sociabilisation et de détente, activités extra professionnelles.
Eco-responsables : tri sélectif, appareils électroniques reconditionnés, mobilier seconde main, papier recyclé, compost...
Si le bureau a pris un nouveau rôle, le flex-office et le télétravail ont tout de même profondément impacté l’immobilier de bureaux.
Le volume de bureaux vacants en Ile-de-France a en effet pratiquement doublé depuis le début de la pandémie. L’Institut Paris Région recensait en effet, à fin 2019, 2,6 millions de m² de bureaux vacants et en compte 4,4 millions à la mi-2022.
Une tendance qui se fait également sentir pour les locaux commerciaux, les bâtiments de stockage, industriels et agricoles, ainsi que les bâtiments publics (administratifs, scolaires, etc.) ou les parkings aériens.
Désormais désertés par les salariés, les bureaux vacants doivent trouver une nouvelle utilité.
La transformation de ces bâtiments professionnels en logements est une possibilité envisageable. Elle l’est d’autant plus dans le contexte actuel :
de densification des villes,
du fait l’obsolescence de certains logements
compte tenu des objectifs zéro artificialisation nette et zéro émission nette fixés par la loi Climat et Résilience.
Cependant, de nombreux freins existent à cette reconversion. Tout d’abord, la transformation de ces bâtiments est plus coûteuse qu’une simple destruction-reconstruction.
Les études techniques, imprévus et pertes d’espace sont autant d’obstacles, auxquels vient s’ajouter le fait qu’un bâtiment d’activité génère plus de recettes fiscales, tout en pesant moins sur les aides sociales qu’un logement.
Malgré tout, la vacance de vos actifs immobiliers possède un potentiel de rentabilité souvent sous-estimé. Vos bureaux vacants ont pour la plupart des parkings et places de stationnement pour voitures et deux roues, vacants eux aussi.
400 000, c’est, d'après nos données, le potentiel de places de parking vacantes en France, ce qui représente 300 millions d’euros de revenus potentiels manqués.
Yespark, spécialiste de la location de stationnement longue durée, a fait de l’optimisation de la vacance son cœur de métier. Nous accompagnons les propriétaires d’actifs immobiliers dans la rentabilisation de leurs places vacantes depuis plus de sept ans.
Une place de parking peut en effet rapporter jusqu’à 10 % en plus des rendements globaux d’un actif.